mercredi 29 octobre 2014

Les achats de Courson : rosiers et arbustes

Pour cette dernière édition de Courson, je ne suis pas revenue les mains vides (une fois de plus, diront les mauvaises langues). La voiture était si pleine que la conduite était un peu compliquée au retour… Je n’y voyais pas grand-chose dans le rétro.

Mais tout n’est pas de ma faute : mon coffre était déjà quasi plein avant même que je franchisse les portes du parc, grâce à David qui avait très gentiment joué les coursiers pour m’apporter quelques précieux rosiers venus de chez Daniel en Belgique (voir son récit ici). Toujours aussi généreux, il en a profité pour m’apporter aussi plein de jolies vivaces issues de ses semis ou de son jardin. Mais ça, j’en parlerai plus tard !

Aujourd’hui, je vais vous révéler l’identité des rosiers qui ont rejoint le jardin. Il y a d’abord ceux que David m’a apportés : mes 3 premiers rosiers de Warren (une émotion toute particulière), et une création de Daniel (bon là aussi, ça me fait quelque chose).

J’ai choisi deux rouges/pourpres, ‘Ruffled Burgundy’ et ‘Plum Jam’ :

'Ruffled Burgundy', photos d'Isabelle

 
'Plum Jam', photo d'Isabelle

Ainsi qu’un beau beurre frais, ‘Breathless Charm’ :

Encore une photo d'Isabelle


Mais aussi ‘Belle des Fagnes’, la toute première création de Daniel, dont j’adore la grâce et la simplicité. C’est un grimpant que je mènerai pour ma part en grand arbuste libre.

photo de Bénédicte

Ensuite, j’avais passé une commande chez les Roses Loubert, un rosiériste que j’affectionne particulièrement et qui possède la plus belle collection de roses anciennes en France. Mon choix s’était porté sur :

‘Mme Alfred de Rougemont’, aux fleurs blanches à peine carnées, magnifiquement mises en valeur par des boutons rouge framboise. Je l’avais admiré dans le jardin de la pépinière d’André Eve à Morailles il y a deux ans, et depuis je ne l’ai jamais oublié.



‘Pink Prosperity’, un beau buisson bien rond découvert dans le jardin privé d’André, qui se couvre de myriades de petites roses rose pâle en pompon. Il est bien remontant.



Un second exemplaire de ‘Sibelius’, que je possédais déjà mais que j’aime tant que je l’ai planté dans un deuxième massif :



Et enfin, une rose incroyable promise à un grand avenir (selon moi, mais aussi selon M. Chène des roses Loubert) : ‘Souvenir de Trélazé’, un rugosa aux allures de pivoine, également remontant.

Photo empruntée à Anne (Etat Sauvage) qui m'a fait découvrir ce rosier. Merci Anne !


J’étais supposée m’arrêter là pour les rosiers… Mais sur le stand Loubert, un adorable petit rosier m’a irrésistiblement attirée… Un joli polyantha que j’avais déjà repéré sur leur catalogue, mais qui est mille fois plus beau en vrai : ‘Baby Faurax’, qui ne devrait pas dépasser 60 cm en tous sens. Une babiole facile à caser !




Voilà pour les rosiers. Côté arbustes, deux nouveaux ont pris le chemin du jardin : le bel hydrangea macrophylla ‘Wedding Gown’, déjà repéré à Courson au printemps. J’avais résisté alors, mais cette fois j’ai craqué !

Photo prise au printemps à Courson


Et le petit physiocarpus ‘Little Devil’, d’un beau pourpre sombre, qui possède des feuilles miniatures et pourra être maintenu autour d’un mètre. Parfait pour les associations avec du rose pâle !




A la prochaine fois pour détailler mes achats de vivaces !

dimanche 19 octobre 2014

Courson, le bouquet final

Je vais à Courson depuis près de 10 ans, presque à chaque édition. Cette fête des plantes a fait grandir, presque fait naître ma passion du jardin. 

Sandra, David et Cécile devant l'entrée du château


Les premières fois, je me perdais dans le dédale des allées bordées de stands tous plus merveilleux les uns que les autres, j’étais débordée par l’abondance et la beauté de tout ce qui s’offrait à moi !

Au fil du temps, j’ai apprivoisé les lieux, et à présent j’y suis comme chez moi, connaissant la plupart des exposants et leur emplacement, de mes préférés que je ne manque jamais jusqu’à ceux auxquels je ne jette plus qu’un vague coup d’œil.

Thierry Delabroye, toujours le n°1 pour moi :














Les roses Loubert, représentées par l’adorable M. Chène (qui m’a signalé qu’il avait un nouveau stock du rosier ‘Souvenir de Trélazé’ : avis aux amateurs) :

Un choix énorme de rosiers à racines nues





Le Domaine de la Source et ses beaux asters :

Matthieu Vermes





Toujours des merveilles chez Ferdinandushof :







Meers, un de mes stands de vivaces favoris, pour leur très beau choix à des prix raisonnables pour le lieu :






Promesse de fleurs, les rois des associations :





La très jolie pépinière du Lac des Sapins, dont le stand regorgeait de belles trouvailles :







Malgré cette familiarité, Courson sait aussi toujours me surprendre : à chaque fois, j’y découvre de nouvelles plantes qui m’émerveillent, me ravissent, m’étonnent… et qui sautent un peu trop souvent dans mon panier. Je vous en montre quelques-unes qui ont attiré mon attention cette fois, mais il y en a eu bien d’autres encore :

Ajania bellania 'Bengo Weiss'


Persicaria 'Orange Field'

Saxifraga 'Blackberry and Apple Pie'

Nepeta giovaniana

Isodon longitubus 'Tube Socks'

Isodon 'Araban'


Courson est aussi depuis quelques saisons une occasion précieuse de retrouver tous ces jardiniers, blogueurs et pépiniéristes amis qui me font chaud au cœur, une vraie famille de passionnés ! Je ne peux plus m’y promener sans dire bonjour à quelqu’un toutes les 10 minutes, et c’est un grand bonheur pour moi qui me sentais si seule dans mon goût du jardin il y a peu encore.

Maurice (Laurent) et André (Eve)

La maman de Valérie, Anne (Etat sauvage), David et Cécile

Dany, fervente lectrice des blogs jardins, et Valérie


Momo et David

Cécile et Sylvaine

Patricia et son mari
Photo de famille


Cette fois, c’est le cœur un peu lourd que j’ai arpenté les allées… En 10 ans, pas une fois je n’ai trouvé le temps de visiter le parc, pourtant absolument splendide. Et cette fois encore, c’est raté ! L’attrait des plantes, auquel est venu s’ajouter avec le temps le plaisir de retrouver les amis, sont plus forts que tout.





Je me permets au passage de dénoncer David : j’ai oublié mon appareil photo entre ses mains quelques minutes et regardez un peu la série de selfies que j’ai retrouvée dedans !




La meilleure pour la fin… Oui oui, c’est bien le fond de la gorge de ce cher David (du moins, j’espère qu'il s'agit bien de cet organe…).




Courson, c’est bel et bien fini, et j’ai la gorge qui se serre en l'écrivant. Au cas où quelqu’un l’ignorerait encore : la prochaine fois, ce sera à Chantilly, bien loin de chez moi, et du coup sans doute sans moi.




Pardon pour cet article à rallonge, mais il me semble que Courson méritait bien un dernier hommage ! Je vous parlerai bientôt de mes achats (bien gardés par David à la sortie de la consigne).